delivrance

Publié le 7 Février 2009

 

 

Mon témoignage dans l’église de Mr. Berdeilh

Introduction :

Je m’appelle R.W. j’ai grandi dans l’église et j’ai suivi l’école du dimanche, chanté dans la chorale

de l’église et joué lors des réunions et cultes. J’ai donné ma vie à Jésus à 20 ans, à l’église des

Minimes à Toulouse. J’ai été convaincue  de péchés  et me suis repentie devant Dieu. C’était le 7 Mai

2000. Après cela, je souhaitais me faire baptiser en septembre 2000. J’étais allée faire un camp

chrétien en août et c’était tout décidé pour moi qu’en septembre je passerai par les eaux du baptême.

Développement :

    Mais fin août début septembre, après le camp, il m’est arrivé quelque chose que je ne

comprenais pas et qui était indépendant de ma volonté. Des pensées mauvaises, de suicide, de

culpabilité et d’accusations mensongères commencèrent à tourmenter mon esprit. Je n’avais jamais vécu

cela avant et je ne savais pas ce qui m’arrivait. Ces accusations persistaient, persistaient,

hantaient mes nuits, je faisais des cauchemars affreux, j’en suis arrivée à un point où je ne dormais

presque plus. De jour comme de nuit ,  j’étais comme dans une fosse où de plus en plus je m’enfonçais et

je ne savais pas comment m’en sortir. Les paroles que j’entendais à l’église se déformaient dans mes

oreilles et prenaient un sens différent et souvent culpabilisant ou mauvais. Je n’arrivais plus à

vivre, plus à étudier, plus à jouer de la musique, plus lire la Bible. Quelqu’un dans mes pensées

voulait m’écraser, me détruire, déformer la vérité. Dans mes pensées, c’est comme s’il y avait la

guerre, un combat à longueur de journée. Je n’avais aucun moment de paix, de tranquillité et de

sérénité. Même plusieurs fois, dans la nuit, il y avait quelqu’un qui voulait comme m’étouffer, je

voulais crier « Jésus, Jésus », mais il voulait m’en empêcher. Je demandais de l’aide à ma famille, au

pasteur de l’église de mon père, mais personne n’était en mesure de me comprendre. Je désirais

tellement que ces pensées mauvaises s’en aillent, ce n’était pas moi, c’était horrible. Je ne pouvais

pas avoir la paix, j’étais dans un état d’angoisse tel que mes parents ont dû me faire hospitaliser et

on m’a fait prendre des anxiolytiques et des calmants assez forts pour que je puisse prendre du repos.

A un moment, je n’arrivais même plus à parler distinctement tant j’étais angoissée. Le docteur a dit à

mes parents qu’il me faudrait au moins deux ans de traitement.
Je me culpabilisais beaucoup d’être dans cet état, et de faire souffrir ma famille. Mes amis, mon

professeur au conservatoire ne comprenaient pas pourquoi j’étais hospitalisée. Que pouvais-je leur

dire ?

    Lors de mon hospitalisation, Dieu agissait. Il voyait dans quel état je me trouvais. Pourtant,

j’étais remplie de doutes et de craintes et je croyais qu’il m’avait abandonnée.
    Ma mère avait une amie qui habitait vers Lyon, qui lui a conseillé d’aller voir M. Berdeilh à

Limoux. Elle lui a dit qu’il avait un ministère de délivrance et de guérison.
    Je suis restée trois semaines à l’hôpital. Le dimanche de la deuxième et de la troisième

semaine, lors de mes permissions accordées par le médecin, mon père m’a emmenée dans l’église de M.

Berdeilh. Avant le début de la réunion du premier dimanche, nous sommes allés dans son bureau et il

nous a demandé ce qui n’allait pas. Et M. Berdeilh ne m’a pas culpabilisé, ce qui m’a rassuré.
    La réunion a commencé et au moment de l’imposition des mains aux malades, je me suis avancée,

et M. Berdeilh a prié pour moi et à partir de ce moment-là, dans mon esprit, il s’est passé quelque

chose d’indéfinissable. Je n’en étais pas encore consciente, tant j’étais sous l’effet des

médicaments. Mais le lundi suivant, lors de la visite des docteurs à l’hôpital dans ma chambre, ils

étaient tout étonnés de l’amélioration de mon état psychique et ont dit à mes parents que je pourrais

sortir de l’hôpital le lundi suivant.


    Les cauchemars ont continué, j’avais encore ces mauvaises pensées qui me tourmentaient, mais

depuis les prières de M. Berdeilh, tout cela a commencer à s’estomper petit à petit au fil des mois

dans mon esprit.


J’ai repris l’université en janvier 2001 et Dieu m’a aidé a rattraper le retard, à passer mes partiels

et j’ai réussi mon semestre et mon année de licence. J’ai intégré aussi un groupe universitaire d’

étudiants chrétiens où j’ai pu approfondir mes connaissances de la Parole de Dieu, cette eau de la

Vérité a fait Son œuvre de purification dans mon esprit. J’ai pris conscience de l’importance de l’

étude de la Bible et des versets : « La parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon

sentier » ainsi que « mon peuple périt parce qu’il lui manque la connaissance » Osée ch4 v6.

    En effet, l’ennemi me culpabilisait avec ses mensonges et ses mauvaises pensées ; aussi le

fait d’étudier la Bible, la Parole de Vérité, la Parole de Dieu faisait rempart et bouclier contre

toutes ces attaques. La Bible me nourrit et m’a permis de grandir dans la foi et dans la connaissance.


    L’Esprit Saint, l’Esprit de Vie m’a purifié et m’a délivré et Dieu a utilisé son serviteur M.

Berdeilh qui a prié pour moi au nom du Seigneur Jésus-Christ.


    A Dieu soit toute la gloire et que son serviteur soit richement béni.

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Rédigé par regis01

Publié dans #angoisse, #délivrance, #dépression, #guérison, #suicide

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