dieu

Seul Dieu peut satisfaire une âme altérée ( Psaume 42/2-3) ; surtout si celle-ci lui fait connaître son besoin ( Philippiens 4/6 ).
Lorsque Néhémie apprit que les murailles de Jérusalem étaient en ruines, et ses portes consumées par le feu, il fut dans une grande désolation. Comme Asaph, le psalmiste, qui dit: "... l'ennemi a tout ravagé dans le sanctuaire". Il eût pu dire: " le temps de rebâtir n'est pas venu"; mais cet homme était un vrai serviteur de Dieu.

Néhémie ne s'intéresse pas à lui-même, mais à la peine des autres. Il ne cherche ni place, ni honneur; mais il choisit les difficultés, les cailloux, l'humiliation. Il est à la disposition du Seigneur: c'est  le choix de l'Esprit. Jésus a dit : " Si quelqu'un veut être mon disciple..." ( Marc 8/34-35).

Malgré l'opposition de l'ennemi, " la muraille fut achevée". Dieu cherche des bâtisseurs, non des matérialistes: mais de réels intercesseurs ( Ezéchiel 22/30). Dans d'autres circonstances, Dieu disait: " Que feras-tu? Te lèveras-tu et diras-tu : Me voici! " (Aggée 1/7-8). Alors, il il y a une promesse pour toi. ( Jacques 1/25 ).

Dans ce monde où tout passe, il y a mille et un sujets de tristesse. L'enfant de Dieu, au contraire, a une assurance. Il doit être fondé et enraciné; lever constamment les yeux vers son créateur. Il peut se réjouir des choses extérieures, qui flattent la chair: la convoitise des yeux, la convoitise de la chair, et l'orgueil de la vie; mais, ce n'est pas à cela qu'il est appelé. Dieu désire que son âme vive! qu'elle soit régénérée, et dise: " ... Mon âme a soif... du Dieu vivant ". ( Psaume 42/1-3).

Le salut  acquis à Golgotha, est pour nous un sujet de satisfaction. Quand la tristesse vient, le Seigneur nous invite à nous consoler les uns les autres, par des paroles: 1 Thessaloniciens 4/13-18 ; et aussi à nous réjouir toujours " dans " le Seigneur.

Trop de choses superficielles réjouissent l'enfant de Dieu. Quand vient l'épreuve, l'heure de la prière et du jeûne; il est possible de mesurer la réalité de la conversion !

 Ne faisons pas de cette joie et de cette liberté, un prétexte pour vivre selon la chair. La vraie joie nous poussera toujours à l'humilité, à l'offrande de nos vies.